"Vingt milles lieues sous les mer" de Jules Vernes


Présentation du livre:
Vingt milles lieues sous les mer est un roman d'aventures ,paru en 1869-1870.Il raconte le voyage de trois naufragé capturés par le capitane Nemo, mystérieux inventeur qui parcourt les fonds des mers à bord du Nautilus, un sous-marin très en avance sur les technologies de l'époque.






JOURNAL DE BORD 

11 novembre: Le sous marin ,Nautilus refais surface dans le but de renouveler les provisions d'oxygène. 


16 novembre :Le professeur Aronnax reçoit une invitation du capitaine Nemo , le commandant du Nautilus pour participer à une partie de chasse sur l'ile Crespo , le lendemain matin .Aronnax est surpris car Nemo a montre une aversion pour les terres émergées lors de leurs précédentes rencontres. Malgré cela, le canadien Ned Land ,qui est également à bord du Nautilus ,est enthousiaste à l'idée de chasser et convainc Aronnax consulte une carte pour localiser l'ile Crespo ,un petit ilot désert au milieu du Pacifique nord. Apres le départ de ses compagnons ,Aeonnax soupe seul et s'endort avec une certaine préoccupation.

17 novembre : Le narrateur interroge Nemo au sujet des iles terrestres qu'il possède malgré qu'il soit totalement coupé du monde a surface. Mais a sa grande surprise il découvrit que ce  n'était pas des ils terrestres mais sous-marine. Le capitaine Nemo ,lui ,n'arrêter pas de dire qu'il voulait aller chasser dans l'eau ce qui fit penser a professeur qu'il était complètement fou.
je vous ai proposé de venir chasser dans mes forêts de Crespo, vous m’avez cru en contradiction avec moi-même. Quand je vous ai appris qu’il s’agissait de forêts sous-marines, vous m’avez cru fou"



18 Novembre: le narrateur observe l'océan avec fascination tandis que le capitaine Nemo et son équipage font une pêche fructueuse. Cependant, le capitaine Nemo engage ensuite une conversation avec le narrateur sur l'océan, en suggérant que celui-ci possède une vie propre et qu'il peut être à la fois tendre et violent.
Cette réflexion du capitaine Nemo peut être interprétée de différentes manières. D'une part, elle peut être comprise comme une expression de son amour et de son respect pour la mer. Pour lui, l'océan n'est pas juste un espace inanimé, mais plutôt un organisme vivant, un être qui mérite d'être traité avec soin et considération.
D'autre part, la remarque du capitaine Nemo peut également être vue comme une allusion à la puissance de l'océan. Comme il le suggère, la mer peut être à la fois paisible et agitée, douce et violente, et c'est peut-être cette dualité qui la rend si fascinante. Cette dualité peut aussi être vue comme une métaphore de la nature humaine, qui peut également être à la fois belle et dangereuse.
Enfin, la remarque du capitaine Nemo peut être considérée comme un commentaire sur le pouvoir de la nature en général. Pour lui, la mer est un exemple de la vie organique qui existe dans notre monde et qui doit être respectée. Sa conversation avec le narrateur souligne ainsi l'importance de la conservation de la nature et de l'équilibre écologique.
Dans l'ensemble, cette courte conversation entre le capitaine Nemo et le narrateur soulève des questions intéressantessur la nature de l'océan, de la nature et de l'humanité elle-même. Elle suggère également la profondeur de la réflexion du personnage de Nemo, qui semble avoir une compréhension approfondie de l'océan et de son rôle dans le monde.

26 novembre :Le 26 novembre à 3 heures du matin, le Nautilus a traversé le tropique duCancer à la longitude de 172°, après avoir parcouru 4 860 lieues depuis son point de départ. L'équipage a repéré l'île d'Haouai, la plus importante des sept îles qui composent l'archipel, à deux milles en aval du navire. Depuis le Nautilus, on peut voir la lisière cultivée de l'île ainsi que ses différentes chaînes de montagnes et volcans, dont le Mouna-Rea culmine à une altitude de cinq mille mètres au-dessus du niveau de la mer.

1 décembre: Le Nautilus coupa par 142°de longitude 

4 décembres: Ils prirent connaissance d'un groupe de Marquises et le narrateur aperçus a trois milles, par 8°de latitude sud et 139°32'de longitude ouest la pointe Martin de Nouka-Hiva. Il peut voir les montagnes boisées cependant ile ne peut s'en  approché car le capitaine Nemo n'aime pas aller sur terre

9/10 decembre: Pendant la nuit du 9 au 10décmbre, le Nautilus rencontra une armée de mollusques nocturne. Il venait des zones tempérés pour aller en zone chaudes suivant le trajet des sardines .Le professeur trouva ce spectacle magnifique

11 décembre: Pendant environ deux mille miles parcourus depuis le 4 décembre, le Nautilus a rencontré une immense troupe de calamars, un mollusque voisin de la seiche. Pendant que Ned Land et Conseil observaient les eaux lumineuses à travers les panneaux entrouverts, ils découvrir l'existence de l'archipel de  pomoutou qui s'étend sur un espace de 500 lieues ,depuis l'ile Ducie a l'ile Lazareff, le narrateur, lui, s'adonnait à l'une de ses passions, la lecture d'un roman de Jean Macé intitulé "Les serviteurs de l'estomac". Peu de temps après, Conseil lui montre une énorme masse noire devant le Nautilus à travers les vitres, qui se trouve être un navire échoué. La vue de ce naufrage attriste beaucoup les deux hommes en raison des restes de corps sans vie encore présents et visibles de tous.
calamars:












sèche:













15décembre:Le Nautilus a franchit huit mille cent milles. Neuf mille sept cent vingt milles étaient relevés au loch, lorsqu’il passa entre l’archipel de Tonga-Tabou.Il prit connaissance de l'archipel Viti archipel qui contient un certain nombre d'iles, d'ilots et d'écueils.
Le sous-marin approcha ensuite de la baie de Wallea .

25décembre: Le colosse canadien Ned Land se trouva très déçu de ne pas pouvoir célébrer noël avec ses proches.
"Ce jour-là, c’était Noël, et Ned Land me sembla regretter vivement la célébration du « Christmas », la véritable fête de la famille, dont les protestants sont fanatiques." 


Le Nautilus lui navigait au milieu de l'archipel des nouvelles-Hérides .Cette derniere cotient 9 grandes ilesen forme de bande 120 lieues .

27 décembre:  Le professeur n'avait plus vu le capitaine depuis près de 8 jours et celui ci vint au matin allant au planisphère, il posa un doigt sur un point de l carte et dit: "Vanikoro" ce sont les noms qu'on donne au ilots sur lesquels se perde les vaisseaux de Pérousse

28 decembre: Le Nautilus abandonne les alentours de Vanikoro en allant vers le sud-ouest .En 3 jours ce dernier a passer 750 lieus ce qui est beaucoup ce qui signifie qui se déplace a une grande vitesse.


5 janvier:  Les trois personnages principaux, le professeur Aronnax, Conseil et Ned Land, débarquent du Nautilus sur une île déserte, espérant trouver de la viande fraîche. Ned Land, un Canadien, est enthousiasmé à l'idée de chasser du gibier sauvage et menace même de tirer sur tout animal à quatre pattes ou sans plumes qu'il croisera. L'île est luxuriante avec une variété de plantes, notamment des arbres énormes, des lianes et des orchidées, et les trois hommes goûtent du lait et de la viande de noix de coco fraîches. Ils sont émerveillés par la beauté de la forêt et se réjouissent de la liberté d'être sur terre après deux mois en tant que prisonniers à bord du Nautilus.

6 janvier: Les personnages principaux sont sur une île et ont entrepris d'explorer la forêt environnante. Ils rencontrent divers oiseaux, notamment des perroquets, des perruches et des loriquets, mais Ned Land espère attraper un oiseau de paradis. Cependant, ils trouvent difficile de capturer les oiseaux car les habitants utilisent différentes méthodes qu'ils ne peuvent pas utiliser. Finalement, ils abandonnent et continuent leur exploration de l'île.
oiseau de paradis


8 janvier :Le narrateur, au lever du jour, observe un groupe de personnes indigènes sur une île. Ils semblent être des Papous, athlétiques avec un front large et élevé, un grand nez et des dents blanches. Ils sont pour la plupart nus, armés de arcs, flèches et boucliers, et portant une sorte de filet contenant des pierres arrondies qu'ils lancent habilement avec une fronde. Un des chefs, vêtu d'un tapis de feuilles de bananier décoré de couleurs vives, examine attentivement le Nautilus, mais ils ne montrent aucune hostilité envers le navire. Le narrateur choisit de ne pas les attaquer, croyant que les Européens ne devraient pas attaquer à moins d'être provoqués. Les indigènes partent à marée haute et le narrateur passe la journée à pêcher dans les eaux claires. Le narrateur et son assistant, Conseil, discutent des peuples indigènes et de leurs pratiques cannibales, mais ils continuent leur pêche sans incident.



10 janvier :le Nautilus a repris sa marche à une vitesse remarquable de 35 miles à l'heure, étonnant le narrateur qui n'arrive pas à suivre les tours de l'hélice. Le narrateur est également admiratif de la protection électrique de l'appareil qui le protège contre les attaques extérieures et le transforme en une arche sainte. Il exprime sa gratitude envers l'ingénieur qui a créé le Nautilus.
(35 miles a l'heure= a peu près 56 km/h)

11 janvier:le Nautilus doubla le cap Wessel, qui se trouve à la pointe est du golfe de Carpentarie, en suivant une route directement vers l'ouest. Les récifs étaient encore nombreux mais moins fréquents, et le Nautilus put facilement les éviter grâce à une carte très précise. Il y a pas d'autres événements significatifs mentionnés dans ce chapitre pour cette journée.




 13 janvier:Le capitaine Nemo, à bord du Nautilus, se trouvait dans la mer de Timor. Il avait repéré l'île de Timor à une longitude de 122°. Cette île, d'une superficie de seize cent vingt-cinq lieues carrées, était gouvernée par des radjahs, des princes se prétendant fils de crocodiles, revendiquant ainsi une origine hautement prestigieuse. Les rivières de l'île étaient peuplées de crocodiles vénérés et protégés, considérés comme sacrés. Les étrangers qui osaient porter atteinte à ces lézards sacrés étaient sévèrement punis.
Cependant, le Nautilus ne s'engagea pas dans des affrontements avec ces animaux. Timor ne fut visible que brièvement à midi, lorsque le second du navire prit des relevés pour déterminer leur position. Le narrateur, qui était à bord du Nautilus, ne put que distinguer rapidement l'île voisine de Rotti, dont les femmes étaient réputées pour leur beauté sur les marchés malais.
À partir de ce point, la trajectoire du Nautilus se dirigea vers le sud-ouest, en direction de l'océan Indien. Les intentions du capitaine Nemo restaient incertaines. Allait-il remonter vers les côtes de l'Asie ou se rapprocher des rivages européens ? Ces options semblaient peu probables pour un homme qui évitait les continents habités. Descendrait-il vers le sud ? Doublerait-il le cap de Bonne-Espérance puis le cap Horn pour se diriger vers le pôle Antarctique ? Reviendrait-il finalement vers les mers du Pacifique,où la navigation était plus facile et indépendante pour le Nautilus ? Seul l'avenir révélerait les intentions du capitaine Nemo.
Commentaire:On observe encore beaucoup de mystère au niveau des intentions du capitaine Nemo, ce qui renforce le grand mystère autour du personnage. 


14 janvier :À bord du Nautilus, le capitaine Nemo et le narrateur du texte ont atteint des profondeurs de trois, quatre, cinq, sept, neuf et dix mille mètres au cours de leurs expériences sur les températures de la mer à différentes couches. Les résultats finaux de ces expériences ont révélé qu'à mille mètres de profondeur, la température de la mer était constante à quatre degrés et demi, quelle que soit la latitude.
Le narrateur exprime son vif intérêt pour ces expériences et se demande quel en est le but. Il se demande  quel en est le but. Il se demande si le capitaine Nemo les mène pour le bénéfice de ses semblables ou s'il les destine peut-être au narrateur lui-même. Cependant, il ne voit pas encore où mènera ce voyage étrange.

15 janvier : le narrateur se promenait sur la plate-forme du Nautilus avec le capitaine. Le capitaine lui pose des questions sur les différentes densités des eaux de la mer, auxquelles le narrateur répond qu'il n'a pas de connaissances approfondies sur le sujet. Le capitaine affirme avoir effectué des observations précises à ce sujet et propose de partager les résultats avec le narrateur.
Le capitaine explique que l'eau de mer est plus dense que l'eau douce, mais que cette densité n'est pas uniforme. Il donne quelques exemples de densités différentes pour différentes mers et océans, tels que l'Atlantique, le Pacifique, la Méditerranée, la mer Ionienne et l'Adriatique.
Ensuite, le narrateur exprime sa surprise de constater que le Nautilus n'évite pas les mers fréquentées de l'Europe et pense que le navire pourrait les ramener vers des continents plus civilisés. Il suppose que Ned Land, un autre personnage de l'histoire, sera également satisfait d'apprendre cette nouvelle.
Les jours suivants, le narrateur mentionne que des expériences ont été menées à bord du Nautilus, portant sur la salinité, l'électricité, la couleur et la transparence de l'eau à différentes profondeurs. Le capitaine Nemo fait preuve d'ingéniosité et se montre aimable envers le narrateur pendant ces expériences. Par la suite, le capitaine Nemo se retire et le narrateur se retrouve isolé à bord du Nautilus.

16 janvier :Le Nautilus se retrouve immergé sous la surface de l'eau avec ses appareils électriques en panne et son hélice immobile, probablement en raison de réparations intérieures nécessaires. Les protagonistes observent alors un spectacle curieux : les panneaux du salon du Nautilus sont ouverts, plongeant l'intérieur dans l'obscurité, tandis que le ciel orageux et nuageux ne permet qu'une faible clarté à travers l'océan.
Soudain, le Nautilus se retrouve transporté dans une pleine lumière, mais ce n'est pas dû au fanal électrique de l'appareil. En réalité, le navire flotte au milieu d'une couche phosphorescente produite par d'innombrables organismes lumineux tels que des infusoires pélagiens, des noctiluques miliaires, des méduses, des astéries et d'autres zoophytes phosphorescents. La lumière émanant de ces organismes est si intense qu'elle crée une ambiance incandescente.
Le Nautilus navigue ainsi pendant plusieurs heures au milieu de ces eaux lumineuses, et les protagonistes sont émerveillés par les gros animaux marins qui s'y jouent. Ils observent des marsouins, des istiophores, des poissons plus petits tels que des balistes variés et des scomberoïdes-sauteurs, tous se déplaçant à travers cette atmosphère lumineuse.
L'expérience est décrite comme enchanteresse, et les protagonistes ne réalisent plus qu'il existe une vie différente à la surface de la Terre. Cependant, à un moment donné, un événement survient pour les rappeler à la réalité étrange de leur situation. 

Marsouins:
                                              istiophores:



18 janvier : A bord du Nautilus, plusieurs événements mystérieux se sont produits. Le navire se trouvait à une longitude de 105° et à une latitude méridionale de 15°. Le temps était menaçant, avec une mer agitée et venteuse. Le capitaine Nemo, observait attentivement l'horizon à l'aide d'une lunette. Son second semblait agité et le capitaine paraissait en colère et transfiguré. 
Le capitaine Nemo ordonna ensuite que les protagonistes de l'histoire, le narrateur (Monsieur Aronnax), Ned Land et Conseil, soient enfermés dans une cellule à bord du Nautilus. Ils furent conduits à cette cellule par des membres de l'équipage. Les protagonistes s'interrogent sur les raisons de cette décision et sont perplexes face à la réaction du capitaine Nemo.
Dans la cellule, ils découvrent que le déjeuner est servi, mais peu de temps après, la lumière s'éteint, plongeant la cellule dans l'obscurité. Les protagonistes commencent à ressentir une forte somnolence et finissent par s'endormir, apparemment sous l'effet de substances soporifiques mélangées à leur repas. Le narrateur suppose que le capitaine Nemo souhaite les maintenir endormis pour dissimuler ses projets.
La scène se termine alors que le narrateur perd connaissance et entre dans un sommeil profond et troublé.

19 janvier :Le 19 janvier est une journée relativement calme à bord du Nautilus. Les protagonistes, le narrateur, Ned Land et Conseil, se réveillent dans leurs cabines sans se souvenir de ce qui s'est passé la nuit précédente.
Le narrateur décide de vérifier s'il est libre ou prisonnier et découvre qu'il est entièrement libre de se déplacer à bord du Nautilus. Il rencontre Ned Land et Conseil sur la plate-forme et les interroge, mais ils ne savent rien de ce qui s'est passé non plus. Le Nautilus semble inchangé, flottant à la surface de l'eau avec une allure modérée.
Ned Land observe la mer, qui est déserte, et ne signale rien de nouveau à l'horizon, comme un navire ou une terre. Le Nautilus maintient une profondeur moyenne de quinze mètres, ce qui lui permet de remonter rapidement à la surface en cas de besoin. Cette opération est pratiquée plusieurs fois au cours de cette journée du 19 janvier, ce qui semble être une déviation par rapport à l'habitude du Nautilus.

21 au 23 janvier :Le Nautilus a voyagé à une vitesse impressionnante de 250 lieues par jour, ce qui équivaut à 540 milles ou 22 milles à l'heure. Pendant ce voyage, l'équipage a pu observer différentes variétés de poissons. Ces poissons étaient attirés par l'éclat électrique émis par le Nautilus et cherchaient à l'accompagner. Cependant, la plupart des poissons ne pouvaient pas suivre la vitesse du Nautilus et finissaient par rester en arrière. Quelques-uns d'entre eux étaient capables de nager à la même vitesse pendant un certain temps dans les eaux entourant le Nautilus


24 janvier : Le 24 janvier au matin, le narrateur et les autres personnes à bord du Nautilus étaient près de l'île Keeling, située à 12°5' de latitude sud et 94°33' de longitude. L'île est décrite comme étant un soulèvement madréporique avec de magnifiques cocotiers. L'île Keeling avait été visitée précédemment par M. Darwin et le capitaine Fitz-Roy.
Le Nautilus s'approcha de l'île Keeling et ses dragues ont été utilisées pour collecter des échantillons de polypes, d'échinodermes et de mollusques. Le capitaine Nemo, accompagné du narrateur, a également ajouté des trésors marins à sa collection, y compris une astrée punctifère, un type de polypier parasite fixé sur une coquille.
Après avoir quitté l'île Keeling, le Nautilus a pris la direction du nord-ouest vers la pointe de la péninsule indienne. Ned Land, l'un des personnages, exprime son enthousiasme à l'idée de bientôt atteindre des terres civilisées où l'on trouve des routes, des chemins de fer et des villes anglaises, françaises et indiennes.
Cependant, le narrateur, qui est un scientifique, souhaite poursuivre son voyage à bord du Nautilus et explorer les régions encore inconnues. Il mentionne que le sous-marin se rapproche des continents habités et qu'une fois arrivés dans les mers familières, ils décideront de la suite de leurs actions. Le narrateur ne croit pas non plus que le capitaine Nemo autorisera des activités telles que la chasse sur les côtes du Malabar ou de Coromandel,comparées à celles dans les forêts de la Nouvelle-Guinée.
Le passage se termine en soulignant que la progression du Nautilus devient plus lente et capricieuse à partir de l'île Keeling, avec des plongées à des profondeurs plus importantes. Le sous-marin utilise des plans inclinés pour se déplacer obliquement par rapport à la ligne de flottaison. Les profondeurs extrêmes de la mer indienne restent inexplorées, car même des sondes de treize mille mètres n'ont pas pu les atteindre. La température de l'eau reste constamment à quatre degrés au-dessus de zéro, bien que plus froide sur les hauts fonds par rapport aux eaux plus profondes.
En résumé, le 24 janvier, le Nautilus se trouvait près de l'île Keeling, collectant des échantillons marins et poursuivant son voyage en direction de la péninsule indienne.

Île keeling (cocos) 


25 janvier :À la surface de l'océan, le Nautilus, était visible. La journée était calme, sans aucune présence autour, à part un navire à vapeur qui passa à proximité en fin d'après-midi. En observant la mer, le narrateur remarque un curieux spectacle : un groupe de charmants animaux appelés argonautes. Les argonautes sont des mollusques qui se déplacent à la surface de l'eau en utilisant leur tube locomoteur et leurs tentacules. Le Nautilus flotte parmi ces argonautes pendant un certain temps, mais soudain, tous les argonautes rétractent leurs tentacules et disparaissent sous l'eau. Peu après, la nuit tombe et tout devient calme. 
navire à vapeur:


argonautes:



26 janvier :
Mr Aronnax décrit le fait que le Nautilus a traversé l'équateur sur le quatre-vingt-deuxième méridien, passant ainsi de l'hémisphère austral à l'hémisphère boréal.
Pendant cette journée, le Nautilus est accompagné par une grande variété de requins, notamment des requins philipps, des requins œillés et des requins isabelle. Ces requins sont décrits comme étant dangereux, mais le Nautilus, grâce à sa vitesse, parvient à les distancer sans problème.
meridian:
Les hémisphères:



28 janvier :Le sous-marin remonte à la surface de la mer près de l'île de Ceylan (Sri Lanka). Ils observent une chaîne de montagnes aux formes capricieuses et se trouvent à huit milles à l'ouest de cette île.
Le capitaine Nemo propose alors au narrateur, Monsieur Aronnax, de visiter les pêcheries de perles de l'île de Ceylan. Le capitaine explique que les pêcheries ne sont pas encore en activité, mais qu'ils pourront observer le processus plus tard dans le golfe de Manaar. Les pêcheurs plongent dans l'eau munis de lourdes pierres attachées à une corde pour récolter des huîtres perlières.
Le narrateur est préoccupé par la présence de requins lors de cette excursion, mais le capitaine Nemo le rassure en disant qu'ils seront armés et pourront chasser les requins si nécessaire.
Le narrateur hésite à accepter cette invitation, tandis que Ned Land, un membre de l'équipage du Nautilus, accepte avec enthousiasme. Conseil, un autre compagnon du narrateur, est également favorable à cette excursion. Le narrateur est préoccupé par la sécurité de ses compagnons et la présence de requins.
Enfin, le narrateur se prépare à donner des explications sur la pêche des perles à Ned Land et Conseil avant leur visite prévue le lendemain.


29 janvier: Le Nautilus, se déplaçait à une vitesse de vingt milles à l'heure à travers les canaux qui séparent les Maldives des Laquedives. L'île de Ceylan (aujourd'hui appelée Sri Lanka) avait disparu sous l'horizon ce jour-là.
Le Nautilus a également passé près de l'île Kittan, une des dix-neuf principales îles de l'archipel des Laquedives. Cette île était connue pour ses formations coralliennes et avait été découverte par Vasco de Gama en 1499. Les coordonnées géographiques de l'archipel des Laquedives sont mentionnées comme étant entre 10° et 14°30' de latitude nord, et 69° et 50°72' de longitude est.
Selon le texte, le Nautilus avait déjà parcouru seize mille deux cent vingt milles depuis son point de départ dans les mers du Japon. Cela équivaut à sept mille cinq cents lieues, une unité de mesure de distance utilisée dans le livre qui équivaut à trois milles marins ou environ 5 556 mètres.




30 janvier :le Nautilus remonte à la surface de l'océan et il n'y a plus aucune terre en vue. Le navire se dirige vers la mer d'Oman, située entre l'Arabie et la péninsule indienne, qui est le débouché du golfe Persique. Cependant, les protagonistes commencent à se demander où le capitaine Nemo les mène, car cette région semble être une impasse sans issue.
Le Canadien, Ned Land, exprime son mécontentement et demande des explications sur notre destination. Le narrateur répond que nous suivons simplement la fantaisie du capitaine. Ned Land exprime son scepticisme quant à la perspective d'explorer le golfe Persique et la mer Rouge, arguant qu'elles sont toutes deux des voies sans issue. Le narrateur suggère ensuite que le Nautilus pourrait descendre dans l'océan Indien, peut-être en passant par le canal de Mozambique ou au large des Mascareignes, pour finalement atteindre le cap de Bonne-Espérance et pénétrer dans l'Atlantique.
Ned Land soulève le fait qu'ils sont déjà emprisonnés à bord du Nautilus depuis près de trois mois, et le narrateur répond qu'il préfère ne pas compter les jours ni les heures. Il exprime son enthousiasme pour le voyage sous-marin et sa volonté de découvrir de nouvelles merveilles. Ned Land, en revanche, exprime son désir de s'échapper de cette situation contraignante.



20 avril: Le Nautilus est attaqué par deux poulpes géants. 
Le premier poulpe géant attaque le Nautilus alors que l'équipage est en train de pêcher. Le Nautilus tente de se défendre en tirant des coups de feu sur l'animal, mais cela ne semble avoir aucun effet. Le poulpe géant continue d'attaquer le Nautilus avec ses tentacules, en essayant de le saisir et de le traîner dans les profondeurs de l'océan.

Le deuxième poulpe géant arrive peu après, ce qui complique encore plus la situation. Les membres de l'équipage du Nautilus sont obligés de combattre les deux créatures géantes en même temps, utilisant des lances et des harpons pour tenter de les vaincre.

Au cours de cette bataille épique, plusieurs membres de l'équipage sont blessés, et le Nautilus lui-même subit des dégâts importants. Finalement, le capitaine Nemo parvient à vaincre les deux poulpes géants en utilisant un courant électrique généré par le Nautilus.

(L'attaque des poulpes géants  est un exemple de la façon dont Jules Verne a utilisé la science-fiction pour explorer les limites de l'exploration sous-marine à l'époque. Cette scène est devenue l'une des plus célèbres du livre, et a été adaptée dans de nombreux films et autres œuvres de fiction.)
attaque de poulpe




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